L’hypno-coaching, permet, grâce à un recours ciblé, systématique et intégratif à des « outils hypnotiques », de placer la personne en EMC (Etat Modifié de Conscience) pour lui permettre de se connecter à ses propres ressources. En effet, cet EMC (appelé couramment état d’hypnose) est un état d’hyper-suggestibilité qui rend possible le traitement de l’information dysfonctionnelle à un autre niveau, à la fois beaucoup plus intérieur (et intime) et beaucoup plus instinctif. Bien évidemment, la mobilisation de ces différents outils hypnotique intervient après un échange conversationnel dédié à l’objectif souhaité par la personne, dans toutes ses composantes.

Les contours de  l’Hypno-coaching

L’hypno-coahing s’attache, automatiquement,  à se projeter dans un futur désiré par la personne. Il s’agit d’évaluer la situation actuelle (le point A) avec toutes ses composantes perçues comme positives par l’individu (ex : réussites, plaisir, créativité, maîtrise technique)  et/ou négatives (ex : manque de rigueur, indécision, mauvaise gestion du stress, pessimisme, manque de confiance en soi, etc.) et la situation désirée (le point D) avec tout ce que l’imaginaire de la personne  lui donne envie de concrétiser (ex : trouver un travail intéressant, atteindre un niveau de maîtrise de soi et de technique parfaitement maitrisée dans un domaine sportif ou encore spirituel, terminer une thèse de doctorat, opérer une reconversion professionnelle, savoir gérer au mieux une rupture sentimentale, réussir un examen ou un concours parfois élitiste, une compétition sportive, etc.).

Tout le travail des séances d’hypno-coaching consiste ainsi à permettre à la personne de passer le plus efficacement possible de son point A (situation actuelle) à son point D (situation désirée), étape par étape, en respectant son propre rythme de progression tout en intégrant les différentes variables à considérer, ainsi que les paramètres à intégrer.

Très concrètement, lors d’un travail d’hypno-coaching, tel que je le propose, il s’agit d’organiser des séances selon une fréquence plus ou moins régulière (le cas le plus fréquent dans ma pratique étant une fois par mois, pour une séance longue de 3 à 4 heures maximum, soit une après-midi, mais cela reste flexible dans une logique « utilisationnelle » en fonction des besoins du client, de ses propres échéances, comme : compétitions sportives, examens/concours, entretiens d’embauche, rendez-vous chez l’avocat, discussion familiale importante, etc.).

Le but n’est pas d’aller vite. En effet,  le but est de permettre à la personne d’aller au plus proche de ce dont elle a vraiment envie. Or nous savons bien que chacun a sa propre dynamique de changement qui s’inscrit dans un contexte qui peut impacter directement le rythme des séances (ex : entretiens d’embauche, rencontres sportives, voyage à l’étranger, concours de la fonction publique, etc.).

Le travail conversationnel est facilité (d’aucuns diraient « boosté ») par le recours, aux moments opportuns, à des outils hypnotiques, permettant à la personne d’aller chercher des réponses à un autre niveau de conscience (EMC – voir supra), de mobiliser ses propres ressources de façon plus « instinctive », sans passer par une intellectualisation de ses schémas de pensée et ses patterns comportementaux. Il y a donc nécessairement des « moments » d’EMC (hypnose) qui sont induits durant la séance et/ou en fin de séance pour accélérer le processus de changement en ayant recours à une autre façon, plus intuitive, plus créative, et plus instinctive, de réactiver les ressources utiles et nécessaires aux changements désirés (ex : ancrage kinesthésique, récapitulation énergétique, squash visuel avec négociation des parties, désancrage, etc.).

Cas particulier du coaching familial

A noter, que je propose également des séances de coaching familial, lorsque des difficultés d’ordre familial semblent ne pas pouvoir se résoudre « naturellement », au sein de la communication familiale quotidienne par exemple.  Dans ce cas là, la méthodologie que j’ai mise en place, après un nombre important de séances,  consiste à recevoir chaque personne séparément (ex : enfant, père, mère), afin qu’elle puisse exprimer son ressenti en toute quiétude et faire un « tableau » de la situation qui semble poser problème au niveau du bien-être familial. Ensuite je demande à chaque intervenant (partie prenante de ce coaching familial) de faire une liste de ses « engagements » (engagements qu’il est prêt à prendre et à tenir pour améliorer le climat familial), ainsi qu’une liste de ses « demandes », demandes adressées aux autres membres parties prenantes du coaching familial (demandes que ces-derniers seront bien sûr libres d’accepter, de refuser ou de « négocier »).

Enfin, je reçois l’ensemble des personnes impliquées dans le « conflit » familial (ex : enfant, père et mère réunis) et chacune va alors pouvoir, à tour de rôle, exposer tranquillement ses engagements  (répondre aux demandes des autres personnes présentes si les engagements sont confus ou soumis à interprétation) et de la même manière il faut pouvoir présenter ses demandes (auprès des autres personnes présentes) qui pourront, elles-aussi, faire l’objet d’une discussion pour être précisées, ou éclaircies).

La mise en parallèle de toutes les demandes et de tous les engagements pris par tous les membres participants est souvent l’occasion de lever certains malentendus, d’extérioriser des non-dits, d’apaiser des tensions,  et surtout d’amorcer une dynamique de communication (intra-familiale), tout à fait propices à une amélioration durable du climat familial.

En fonctions des évolutions constatées, il est possible de prévoir plusieurs sessions de coaching familial afin d’aborder différentes thématiques, a priori, assez différentes (et travailler ainsi thématique par thématique dans un souci d’efficacité et de simplicité).

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On ne peut pas partir d’un endroit où on n’est pas encore arrivé.
Christophe André